A l'entrée de la ville, jusque là épargnée par les bombardements (on reconnaît la silhouette intacte de l'église Saint-Léger, sur le côté gauche), civils et soldats se côtoient et déambulent dans une apparente tranquillité.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 114_1
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 124_2
Derrière des terres agricoles se déploie une rangée de maisons sur une ligne presque horizontale. A l’arrière-plan se détache la ville de Lens, avec son église reconnaissable dans la partie gauche de l’image. Les panaches de fumée visibles au loin, à proximité de la colline de Lorette, proviennent des premières lignes du front allemand. La composition de l’aquarelle fait ressentir une mise à distance par l’artiste du conflit en lui-même, par la succession de plans et de « barrières » visuelles, comme les limites des champs ou la ligne d’habitations, qui séparent le spectateur du front. Celui-ci peut, grâce aux panaches de fumée, se rendre compte de la présence des combats, mais il lui est impossible d’en savoir plus sur ce qui se déroule au loin.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 13_2