5 septembre-13 novembre : Première bataille du Chemin des Dames. Max GEHLSEN est dans la Somme.
22 avril-24 mai : Seconde bataille d'Ypres
22 avril : Première utilisation des gaz toxiques par les Allemands près d'Ypres
Septembre-octobre : Début de la troisième offensive franco-anglaise en Artois
25 septembre-19 octobre : Bataille de Loos-en-Gohelle. Max GEHLSEN est dans le Pas-de-Calais à partir du 11 novembre 1916.
Cette aquarelle représente les traces laissées par le combat aérien, qui fait son apparition dans le conflit.
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Au centre de la composition, un chevalement et une cheminée permettent d’identifier les lieux : un carreau de mine auquel sont accolées les maisons des mineurs regroupées en corons. Cette aquarelle est l’une des œuvres peintes par Max GEHLSEN qui représentent des paysages du bassin minier. Ces complexes industriels faisaient avant le début de la guerre la richesse et la fierté de la région. Leur renommée dépassait les frontières, d’où peut-être cette curiosité et cet intérêt du peintre pour ces monuments de l’industrie.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 112_2
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Deux hommes sont installés sur le bord du ruisseau du Souchez, le long duquel ont été édifiés plusieurs moulins. Cette vue donne un aperçu de ce que les soldats peuvent faire durant leur temps de repos à l’arrière-front. Les troupes relevées du front à intervalles réguliers ont un peu de temps libre pour se reposer avant de repartir en première ligne.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 46_2
Composée en parallèle d'autres aquarelles du fonds, cette aquarelle offre une vision apaisée (jusque dans la présence des latrines sur le côté droit), du quotidien d’une tranchée allemande, dans un lieu phare des combats de la Grande Guerre : la colline de Lorette. Les soldats sont représentés dans des attitudes décontractées. La guerre semble très loin, à l’image du soldat en position de surveillance, relégué au fond de la tranchée. L’arrière-plan ne laisse d’ailleurs voir que quelques troncs d’arbres détruits par les combats, une ville et un léger panache de fumée.
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Rares sont les œuvres de Max GEHLSEN qui traitent des combats aériens. Le ciel sombre d'hiver, à Sallaumines, est traversé par un avion, dont les tirs sont matérialisés par des traînées jaunes orangées. Leur objectif est un ballon captif situé dans la partie gauche de l'aquarelle.
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La tranchée, derrière laquelle on devine le paysage, est probablement située aux pieds de la colline de Lorette, reprise par les Français aux Allemands en mai 1915. Les sacs de sable laissent place au parapet, parsemé d’arbres déchiquetés et de réseaux de barbelés. Au-delà s’étendent des terres d’un vert vif, puis les contours d’un village avec l’église, les habitations et un chevalement de mine plus à droite. Les nuages de fumée à proximité de la commune évoquent un tir d'artillerie. Cette représentation ne se focalise pas sur les lignes ennemies, mais souligne les dommages causés par la guerre, arbres morts au premier plan, bombardements dévastateurs à l'horizon.
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Cette aquarelle montre le château Jonglez de Ligne en 1916 réduit à l’état de ruine à la fin de la Grande Guerre. Une seule façade reste reconnaissable, grâce à sa tour d’angle.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 15_2
A l'entrée de la ville, jusque là épargnée par les bombardements (on reconnaît la silhouette intacte de l'église Saint-Léger, sur le côté gauche), civils et soldats se côtoient et déambulent dans une apparente tranquillité.
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L'église de Givenchy-en-Gohelle a été ravagée par les bombardements. Il ne reste plus que quelques murs, ici, ceux de la façade nord, avec leurs contreforts. Cette vue désolée rend compte du « massacre » architectural qu’incarnèrent les combats d’artillerie de la Grande Guerre.
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Derrière des terres agricoles se déploie une rangée de maisons sur une ligne presque horizontale. A l’arrière-plan se détache la ville de Lens, avec son église reconnaissable dans la partie gauche de l’image. Les panaches de fumée visibles au loin, à proximité de la colline de Lorette, proviennent des premières lignes du front allemand. La composition de l’aquarelle fait ressentir une mise à distance par l’artiste du conflit en lui-même, par la succession de plans et de « barrières » visuelles, comme les limites des champs ou la ligne d’habitations, qui séparent le spectateur du front. Celui-ci peut, grâce aux panaches de fumée, se rendre compte de la présence des combats, mais il lui est impossible d’en savoir plus sur ce qui se déroule au loin.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 13_2
Des cabanes, mieux aménagées que les simples abris de tranchées, ont pu être édifiées non loin du front, en particulier pour les officiers. Elles offrent un havre de paix et répondent peut-être aussi à une certaine nostalgie pour la patrie, à présent éloignée. C'est vraisemblablement le cas du petit « chalet alpin » de Meurchin.
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