Cette aquarelle montre le château Jonglez de Ligne en 1916 réduit à l’état de ruine à la fin de la Grande Guerre. Une seule façade reste reconnaissable, grâce à sa tour d’angle.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 15_2
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 41_2
L'un des lieux de captivité de Jeanne d'Arc en 1430, le château de Beaulieu-les-Fontaines (Oise) est occupé par les troupes allemandes pendant la Grande Guerre. Max GEHLSEN y a sans doute séjourné à plusieurs reprises en 1915, comme en témoigne cette aquarelle.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 86_1
Cette aquarelle représente l’église de Westrozebeke en Flandre-Occidentale: elle témoigne du transfert de Max GEHLSEN sur le front de Flandres en novembre 1916.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 9_2
Max GEHLSEN représente le château de Gœulzin situé dans le département du Nord, à quelques kilomètres de Douai, dans la vallée marécageuse de la Sensée. Mentionné pour la première fois en 1310, celui-ci a brûlé à deux reprises au 16ième siècle, puis a été reconstruit au siècle suivant par Charles-Albert de Longeval, comte de Bucquoy, seigneur de Goeulzin. En 1763, est édifiée une tour constituée d'une glacière et d'un colombier à proximité des dépendances du château. Cette œuvre est avant tout un témoignage historique. Occupé par les troupes allemandes durant la Grande Guerre, le château est pillé et laissé à l'abandon. Laissé depuis à l’état de ruines, il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2007.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 121_1
Cette aquarelle présente une vue assez bucolique du village de Bellonne et du paysage qui l’entoure. Le ciel se déploie très bas sur l'horizon. La commune est occupée par les troupes allemandes depuis le 1er octobre 1914. En avril 1917, les populations ont été évacuées et la position renforcée par la construction de tranchées et de casemates. Bellonne sera rasée par les bombardements d'octobre 1918, lors de l'assaut de la première division canadienne.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 128_1
L'église de Givenchy-en-Gohelle a été ravagée par les bombardements. Il ne reste plus que quelques murs, ici, ceux de la façade nord, avec leurs contreforts. Cette vue désolée rend compte du « massacre » architectural qu’incarnèrent les combats d’artillerie de la Grande Guerre.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 11_1
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 9_1
Max GEHLSEN est le témoin des nombreuses destructions dues à la Grande Guerre. Bombardé dès octobre 1914 lors de la première bataille d'Ypres, le petit village flamand de Sint-Juliaan a été complètement rasé au cours de la Grande Guerre. Il ne restait que quelques pierres à la fin du conflit.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 105_1
L'église de Zonnebeke constitue l'un des trois édifices belges représentés par Max GEHLSEN lors de son affectation sur le front de Flandres. Située sur la ligne des combats lors de la première bataille d'Ypres, elle sera totalement détruite pendant la troisième bataille, dite de Passchendaele, qui se déroulera de juin 1917 (crête de Messines) jusqu'au 10 novembre 1917. Reconstruite après la guerre, sur les plans de l’architecte Huib Hoste, elle est décorée de vitraux commémoratifs du conflit. La commune de Zonnebeke compte plusieurs cimetières britanniques, dont le plus grand d’Europe, le Tyne Cot.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 106_1
Au centre de la composition, un chevalement et une cheminée permettent d’identifier les lieux : un carreau de mine auquel sont accolées les maisons des mineurs regroupées en corons. Cette aquarelle est l’une des œuvres peintes par Max GEHLSEN qui représentent des paysages du bassin minier. Ces complexes industriels faisaient avant le début de la guerre la richesse et la fierté de la région. Leur renommée dépassait les frontières, d’où peut-être cette curiosité et cet intérêt du peintre pour ces monuments de l’industrie.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 112_2
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 124_1
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 37_1
Après trois semaines de combats, à partir du 24 septembre 1914, le village de Beuvraignes (Oise) s'est retrouvé scindé en deux par la stabilisation du front dans cette région: les troupes françaises en occupent la partie occidentale, tandis que les Allemands en conservent le centre. Aux positions improvisées succèdent peu à peu à des kilomètres de boyaux et de tranchées. Affecté pendant près d'une année sur le secteur, Max GEHLSEN a maintes fois représenté Beuvraignes et l'étendue des destructions qui l'ont affecté.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 56_1