A l'entrée de la ville, jusque là épargnée par les bombardements (on reconnaît la silhouette intacte de l'église Saint-Léger, sur le côté gauche), civils et soldats se côtoient et déambulent dans une apparente tranquillité.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 114_1
Des cabanes, mieux aménagées que les simples abris de tranchées, ont pu être édifiées non loin du front, en particulier pour les officiers. Elles offrent un havre de paix et répondent peut-être aussi à une certaine nostalgie pour la patrie, à présent éloignée. C'est vraisemblablement le cas du petit « chalet alpin » de Meurchin.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 17_2
Dans un sous-bois près de Roiglise, un cavalier avance au trot sur un chemin ombragé. Le paysage est verdoyant et ne porte aucune trace de combat ou de bombardement. C'est une impression générale de sérénité qui émane de l'aquarelle comme si l’artiste ne représentait qu’une simple promenade à cheval solitaire dans la campagne. Seul l'uniforme en rappelle les circonstances.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 19_2
Max GEHLSEN dépeint ici une demeure de campagne, entourée de terres, dont l’accès se fait vraisemblablement par la route bordée d’arbres visible dans la moitié gauche de la composition. Cette aquarelle est l’un des nombreux exemples de l’attachement de l’artiste au paysage, qu’il soit urbain ou rural.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 97_1
Composée en parallèle d'autres aquarelles du fonds, cette aquarelle offre une vision apaisée (jusque dans la présence des latrines sur le côté droit), du quotidien d’une tranchée allemande, dans un lieu phare des combats de la Grande Guerre : la colline de Lorette. Les soldats sont représentés dans des attitudes décontractées. La guerre semble très loin, à l’image du soldat en position de surveillance, relégué au fond de la tranchée. L’arrière-plan ne laisse d’ailleurs voir que quelques troncs d’arbres détruits par les combats, une ville et un léger panache de fumée.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 47_1
Max GEHLSEN dépeint ici une ville en apparence tranquille, sans présence particulière des troupes allemandes. Prise dès le 23 août 1914 par les troupes allemandes, celle-ci est occupée de manière continue pendant quatre ans jusqu'à sa libération, le 4 novembre 1918 par des troupes néo-zélandaises.
Archives départementales du Pas-de-Calais 47 FI 17_1